Mais qu’a donc M. Barlet contre les éleveurs aquitains ?



On est en droit de se poser la question. 

Il faut tout d’abord rappeler que M. Barlet, Directeur Territorial de l’IFCE, a la charge des régions Poitou-Charentes et Aquitaine.

 

Or M. Barlet publie pour l’Aquitaine sans aucune concertation avec les associations d’éleveurs le 1er juin dernier un calendrier inepte et non-conforme aux règlements puisqu’il prévoit notamment l’organisation par l’IFCE seule de deux concours régionaux de poulinières, l’un après le 1er concours local à Sames auquel ne pouvait donc pas participer les poulinières inscrites à d’autres concours locaux n’ayant pas encore eu lieu, et l’autre à Villeneuve-sur-Lot où les poulinières n’ont été jugées que lors du concours local ce qui exclu à nouveau celles ayant participé à d’autres concours locaux.

Il crée ensuite une règle imposant un minimum de vingt chevaux inscrits à chaque concours local pour que celui-ci puisse être primé ce qui obligé certains éleveurs du Lot-et-Garonne à inscrire leurs chevaux au concours de Gironde pour que celui-ci atteigne ce quota alors que les chevaux participeront bien entendu au concours de leur département d’origine.

 

Enfin il écrit personnellement à une éleveuse du Lot-et-Garonne pour lui indiquer que bien que son cheval de 3 ans ait terminé 1er de sa catégorie au concours de Nérac et soit de ce fait primé par l’IFCE, il n’est pas qualifié pour le concours régional de Pau car n’ayant pas obtenu la note de 6,5. Or la détermination de la qualification aux concours régionaux dépend des associations de race et non de l’IFCE ce que ne peut ignorer M. Barlet en sa qualité de Directeur Territorial de l’IFCE.

 

Il suffit d’ailleurs pour s’en convaincre de constater qu’en Poitou-Charentes M. Barlet accepte la qualification aux concours régionaux de chevaux n’ayant pas obtenus la fameuse note de 6,5 et ayant participé à des concours ne réunissant pas vingt animaux ; règles tirées de son chapeau à la seule attention de l’Aquitaine.

 

Monsieur le Directeur Territorial sait pourtant bien que les lois de la République s’appliquent de la même façon sur tout son territoire.

 

Cher M. Barlet, les éleveurs aquitains ne vous ont rien fait et ne comprennent pas ces discriminations que vous leur réservez. Il se dit d’ailleurs que certains d’entre eux vous appellent aujourd’hui M. du Balai !

 

 

 


Haras des Jac