Philippe de Guénin dans l’embarras !

 
Le 18 mai 2010, à l’AG de l’ANSF, Philippe de Guénin entouré de Xavier Guibert, caractérisait auprès du rédacteur d’Infos « Jac le déchainé » les « affaires » de l’ANAA et d’Aquitaine d’enfantillages !
 
Il semblerait enfin que Philippe de Guénin ait réalisé que les « affaires » de l’ANAA allaient mouiller le ministère de l’agriculture et l’IFCE ex Haras Nationaux, que certains de ses collaborateurs lui cachaient la vérité, qu’il lui était impossible d’affirmer qu’il n’était pas au courant !
 
Mais il faut savoir dans ce combat, que si Bernachot est « lâché » par ses amis du ministère et de l’IFCE, il est vraisemblable qu’il affichera au grand jour des comportements tenus jusqu’ici secrets ; la machine à laver du ministère de l’agriculture et de l’IFCE se mettra alors en route et au plus haut régime !
 
Ce qui est sûr, c’est qu’on ne reprendra pas de sitôt de Guénin à parler d’enfantillages !
 
Obligation de réserve des fonctionnaires…
Le principe de neutralité du service public interdit au fonctionnaire de faire de sa fonction l’instrument d’une propagande quelconque. La portée de cette obligation est appréciée au cas par cas par l’autorité hiérarchique sous contrôle du juge administratif.
L’obligation de réserve est une construction jurisprudentielle complexe qui varie d’intensité en fonction de critères divers (place du fonctionnaire dans la hiérarchie, circonstances dans lesquelles il s’est exprimé, modalités et formes de cette expression).
C’est ainsi que le Conseil d’État a jugé de manière constante que l’obligation de réserve est particulièrement forte pour les titulaires de hautes fonctions administratives en tant qu’ils sont directement concernés par l’exécution de la politique gouvernementale.
La réserve n’a pas trait uniquement à l’expression des opinions. Elle impose au fonctionnaire d’éviter en toutes circonstances les comportements portant atteinte à la considération du service public par les usagers.
Un fonctionnaire doit traiter ses dossiers sans privilégier ni brimer aucun citoyen à raison de ses appartenances, convictions, origines, diplômes, métiers, etc. Pour ce faire, il doit faire abstraction (réserver) ses propres convictions.

 

 

Philippe de Guénin